«Un gars qui a fini par devenir notre leader national a dit: ''Je peux empoigner une femme n'importe où, et elle aime ça.'' On m'a demandé si j'aimerais débattre avec cet homme, et j'ai dit : ''Non''. J'ai dit : ''Si nous étions à l'école secondaire, je le traînerais derrière le gym et je le passerais à tabac.»

Joe Biden a tenu ces propos mardi devant des milliers de personnes. Ce n'était pas la première fois qu'il exprimait son envie de tabasser Donald Trump. L'idée n'était pas géniale la première fois - le machisme ne devrait-il pas être relégué dans la même poubelle que le sexisme et la misogynie? - et elle ne l'est pas davantage aujourd'hui.

Mais on pouvait compter sur le président des États-Unis pour s'élever à la hauteur de l'ancien vice-président sur cette question. Tôt ce matin, sans doute après avoir vu un topo de Fox News, il a répondu à Biden avec un tweet digne d'un élève du deuxième secondaire :

«Joe Biden le fou tente de jouer les gros durs. En vérité, il est faible, tant mentalement que physiquement, et pourtant, pour la deuxième fois, il menace de m'agresser physiquement. Il ne me connaît pas, mais il tomberait dur et vite, et en pleurant tout au long. Ne menace pas les gens Joe!»

On s'entend que Donald et Joe n'en viendront jamais aux poings. Mais ils pourraient s'affronter politiquement. L'ancien vice-président dévoilera aujourd'hui un plan en trois volets pour redonner la priorité au «travail et aux travailleurs».

Il présentera également membres du Biden Institute Policy Advisory Board, parmi lesquels se trouvent Sarah Bianchi, Anthony Foxx, Juleanna Glover, Danielle Gray, Ernie Moniz, Tom Nides, David Plouffe, Bruce Reed, Arturo S. Rodríguez, Peter Scher, Steve Schmidt, Larry Summers, Sally Yates et plusieurs autres.

Tout ça pour dire que Joe Biden donne l'impression de vouloir en découdre avec Donald Trump en 2020.