Les démocrates et même certains républicains parlent souvent de la «vague bleue» qui pourrait déferler sur les États-Unis à l'occasion des élections de mi-mandat, en novembre. À les entendre, cette vague risque d'arracher aux républicains au moins une des deux chambres du Congrès. On verra bien.

Mais le chef de la majorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, a proposé hier une métaphore encore plus forte hier pour évoquer le sort qui attend vraisemblablement les républicains. «Ce sera une année électorale difficile», a déclaré le sénateur du Kentucky lors d'un entretien avec le Kentucky Today. «Nous savons que nous affronterons un vent de face. Nous ne savons pas si ce sera un [ouragan] de catégorie 3, 4, ou 5.»

Vingt-quatre heures plus tard, un sondage réalisé au Tennessee semble justifier les craintes de McConnell. Il donne à l'ancien gouverneur démocrate de l'État Phil Bredesen une avance de dix points de pourcentage sur la représentante républicaine Marsha Blackburn dans la course pour remplacer le sénateur républicain Bob Corker, qui a annoncé son retrait de la vie politique.

Le Tennessee n'a pas été représenté au Sénat américain par un démocrate depuis 1995.