La Corée du Nord, l'un des pays aux plus sombres bilans sur les droits humains, a utilisé sa tribune devant un comité des Nations unies cette semaine pour dénoncer publiquement le Canada sur ce plan.

Un diplomate nord-coréen a qualifié le Canada de terre des promesses brisées, affirmant que le Canada n'est pas en position de critiquer d'autres pays puisqu'il a été accusé de maltraiter les immigrants, les femmes et les enfants autochtones.

Cette sortie illustre une tendance qui alimente le dégoût du gouvernement Harper pour les Nations unies - soit celle de voir des pays despotiques qui ignorent les droits humains profiter d'une tribune pour invectiver leurs détracteurs de pays démocratiques.

Plus tôt dans la rencontre, tenue mercredi à New York, Guillermo Rishchynski, ambassadeur du Canada aux Nations unies, avait condamné l'État totalitaire, notamment pour l'existence de «camps de travail ciblant des personnes avec des handicaps».

M. Rishchynski a affirmé que les leaders de la Corée du Nord sont déconnectés de la réalité et responsables d'abus contre leur peuple par l'entremise de «camps de travail et d'expériences médicales».

En septembre, Cuba, l'Iran et la Russie avaient aussi critiqué aux Nations unies le traitement réservé aux Autochtones au Canada.