Malgré l'absence, pour la deuxième journée consécutive, de Radovan Karadzic, qui boycottait son procès devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, les procureurs ont entamé hier la lecture de l'acte d'accusation, qui le qualifie de «chef incontesté» des Serbes de Bosnie ayant «rassemblé les forces du nationalisme, de la haine et de la peur au service de sa vision d'une Bosnie ethniquement divisée».