Le président des États-Unis Barack Obama va participer à un sommet avec les dirigeants de l'Union européenne le 20 novembre prochain à Lisbonne, a annoncé mardi la Maison-Blanche.

«Le président Obama va prendre part à un sommet avec les dirigeants de l'Union européenne, le président de l'UE Herman Van Rompuy, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, à Lisbonne au Portugal le 20 novembre» prochain, a précisé la présidence américaine dans un communiqué.

«Le président (Obama) se réjouit de cette occasion de rencontrer une nouvelle fois ses partenaires de l'UE, pour à nouveau insister sur notre programme transatlantique et faire progresser notre coopération sur des sujets d'intérêt commun», a poursuivi la Maison-Blanche.

L'annonce de ce sommet entre États-Unis et Union européenne intervient alors qu'une précédente réunion, programmée les 24 et 25 mai derniers à Madrid, avait été annulée après que la Maison-Blanche eut annoncé que M. Obama ne s'y rendrait pas. Des raisons de calendrier avaient alors été avancées.

«Les États-Unis n'ont pas de partenaire plus solide que l'Europe pour faire progresser la sécurité et la prospérité dans le monde», a assuré mardi la Maison-Blanche. Mais les Européens se sont inquiétés d'une marginalisation de la relation transatlantique, au profit de celle que M. Obama veut entretenir avec la zone Asie-Pacifique.

L'absence du président américain à Berlin en novembre dernier aux commémorations des 20 ans de la chute du Mur n'était déjà pas passée inaperçue dans l'UE. Pas plus que son peu d'intérêt apparent pour le précédent sommet UE/États-Unis le même mois à Washington: M. Obama n'y était resté qu'une heure et demie avant de s'excuser.

L'UE est aussi sortie traumatisée de la conférence sur le climat de Copenhague en décembre, où le président américain a préféré négocier directement avec la Chine et l'Inde un accord a minima.

Et lors du G20 de Toronto (Canada) fin juin, M. Obama avait participé à huit rencontres bilatérales avec des dirigeants, dont sept asiatiques et un européen: le premier ministre britannique David Cameron, avec qui il avait affiché la santé de la «relation particulière» entre les deux pays.