Le premier ministre français vient de trancher : Non, il n'y aura pas de salles d'injection de drogues sous supervision médicale en France. Elles ne sont «ni utiles, ni souhaitables. (...) La priorité de Matignon est de réduire la consommation de drogue, non de l'accompagner, voire de l'organiser».

Le premier ministre français François Fillon a donc contredit, mercredi, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot qui affichait son intérêt pour la mise en place en France de centres tels qu'il en existe déjà dans plusieurs pays, dont la Suisse, l'Allemagne et les Pays-Bas. Plusieurs associations d'intervenants en toxicomanie et l'Institut national de la santé et de la recherche médicale étaient du même avis, rapporte Libération.fr.

Mais ce débat, qui n'est ni récent ni unique à l'Hexagone, n'est sans doute pas clos. Le Nouvelobs.com rapporte jeudi matin que le directeur du Sénat, Gérard Larcher, propose maintenant la création d'une mission d'information sur les salles de consommation de drogue. À suivre.