La Corée du Nord tente une nouvelle approche pour remettre son économie sur les rails : le trafic de main d'oeuvre. Pyongyang exporte aux pays les plus offrants des milliers de travailleurs dont les salaires de misère sont directement reversés dans les coffres de l'État.

Selon Le Figaro, qui sonne l'alarme sur ce nouveau «trafic de bras», la Mongolie vient de négocier l'importation de 5000 ouvriers qui, encadrés de façon militaire, travailleront de force à la construction de routes, d'immeubles ou à la conduite des camions de chantiers.

«Leur principal atout, c'est qu'ils sont moins chers que les Chinois ou les Mongols», explique B.Tsogtgerel, président de Chinggis, un des plus gros groupes industriels du pays qui compte employer une partie de cette main-d'oeuvre fraîche et bon marché. «Ils sont disciplinés et travaillent très dur», ajoute Enkhtstatsar.

Mais la Mongolie verrait encore plus gros. Elle voudrait servir d'intermédiaire entre la Corée du Nord et les autres pays demandeurs de main d'oeuvre mais rechignent officiellement à traiter avec le régime autoritaire de Kim Jong-il.

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