La grippe pandémique H1N1, sur le déclin, a tué au moins 14 142 personnes dans le monde depuis son apparition au Mexique au printemps 2009, selon le dernier bilan publié vendredi par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à Genève.

Le nouveau virus a provoqué au moins 588 nouveaux décès en une semaine. «L'activité grippale pandémique a atteint son apogée dans l'hémisphère nord entre la fin octobre et la fin novembre et a continué de décliner depuis», relève l'OMS dans son bilan hebdomadaire.

Depuis l'apparition du nouveau virus, les deux continents les plus touchés sont les Amériques (nord et sud) avec «au moins 7 094» morts, et l'Europe («au moins 3 099» décès). Les régions de l'Asie extrême-orientale et du Pacifique ouest totalisent 2 877 morts.

«C'est en Afrique du Nord, en Asie du sud et dans des zones limitées d'Europe de l'est que la transmission du virus continue d'être la plus intense», selon les experts de l'OMS.

La maladie «semble avoir atteint son pic dans beaucoup d'endroits» en Afrique du Nord, à l'exception notable de la Libye avec une tendance à la hausse au début du mois de janvier, relèvent-ils cependant.

«L'Égypte donne à présent des informations sur une tendance au déclin (...) suggérant que le pic de l'activité du virus a été atteint début janvier», note ainsi l'OMS.

En Asie du sud, «la transmission active du virus pandémique persiste dans des régions du nord et l'ouest», selon les observations de l'organisation. «En Inde, l'activité grippale est restée largement confinée aux États du nord et de l'ouest», avec des pics atteints respectivement à la mi-décembre et au début du mois de janvier.

En Europe, l'activité du virus «continue de décliner ou reste de basse intensité dans la plupart des pays». C'est en Pologne, Autriche, Estonie, Roumanie, Hongrie et Moldavie que la transmission du H1N1 est la plus intense, même si la tendance est à la baisse, à l'exception de la Roumanie, selon l'OMS.