Pas facile de faire de la télé-réalité. Qu'il s'agisse de rester confiné dans un loft truffé de caméras, d'avaler des araignées vivantes ou encore de plonger le bras dans un bocal rempli de serpents, les participants à ce genre d'émissions de télé doivent travailler dur pour espérer se rendre jusqu'à la fin de l'aventure.

En France, les concurrents de L'Ile de la tentation, émission diffusée sur la chaîne TF1, sont quant à eux parvenus à résister aux avances des plantureuses jeunes femmes aux courbes invitantes qui avaient pour mission de leur faire perdre la boule.

Leur volonté n'aura pas été vaine, puisqu'ils ont réussi à faire reconnaître leur passage à l'émission comme un véritable boulot. Dans un arrêt rendu le 3 juin dernier, la Cour de cassation a en effet confirmé que la participation à L'Ile de la tentation était assimilable à un contrat de travail.

Selon Edouard Boccon-Gibod, président de TF1 Production, ce jugement engendrera un «bouleversement de la production audiovisuelle».

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