La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a annoncé lundi que le groupe de contact de l'ONU sur la piraterie au large de la Somalie (CGPCS) se réunirait début mai à New York pour tenter de faciliter les poursuites en justice contre les pirates interpellés.

«Nous allons coopérer pour trouver des moyens plus efficaces de rendre ces pirates criminels responsables de leurs actes, qui menacent non seulement la vie des marins et de leurs bateaux mais la sécurité de voies maritimes très importantes», a déclaré la chef de la diplomatie américaine.

«Dans ce but, nous allons chercher à clarifier les autorités légales existantes», a ajouté Mme Clinton au cours d'une conférence de presse commune avec son homologue néerlandais Maxime Verhagen.

«Il y aura, à notre demande, une réunion du groupe de contact sur la piraterie début mai à New York, qui s'ajoutera à la réunion prévue prochainement à Bruxelles», a-t-elle ajouté en référence à la conférence internationale sous l'égide de l'ONU et de l'UE prévue le 23 avril pour augmenter l'aide à la Somalie, et notamment y renforcer l'Etat de droit.

D'autres discussions se tiendront par ailleurs au sein de l'Otan pour renforcer la lutte contre la piraterie, a ajouté Mme Clinton, qui avait dévoilé la semaine dernière un plan appelant au gel des avoirs des pirates et à leur poursuite en justice par les pays concernés.

Le CGPCS, créé en janvier dernier par le Conseil de sécurité de l'ONU, regroupe l'Australie, la Chine, le Danemark, Djibouti, l'Egypte, la France, l'Allemagne, la Grèce, l'Inde, l'Italie, le Japon, le Kenya, la Corée du Sud, les Pays-Bas, Oman, la Russie, l'Arabie Saoudite, le gouvernement transitoire de Somalie, l'Espagne, la Turquie, les Emirats Arabes Unis, le Royaume Uni, les Etats-Unis et le Yémen, ainsi que l'Union Africaine, l'Union Européenne, l'Otan, le secrétariat de l'ONU et l'Organisation maritime internationale.