Les deux plus grands partis politiques de Sierra Leone qui s'étaient brutalement affrontés le mois dernier ont signé jeudi un accord négocié avec l'aide de diplomates pour mettre un terme aux violences.

Les affrontements entre les militants des deux partis rivaux, le Congrès de tout le peuple (APC), formation du président Ernest Koroma et ceux du Parti du peuple de Sierra Leone (SLPP), au pouvoir jusqu'en 2007, avaient commencé début mars et culminé le 16 avec 20 blessés à Freetown.

L'accord, appuyé par des diplomates, appelle à «la fin des luttes entre tous les partis politiques du pays», ajoutant que «la police sera impartiale et agira de la même façon avec tout le monde, sans tenir compte des affiliations politiques».

Le président Koroma a déclaré que cet accord montrait que la Sierra Leone était une nation démocratique, tolérante et pacifique.

Cet accord nous rappelle que «les valeurs qui nous unissent sont plus fortes que celles qui nous divisent», a-t-il affirmé.

La Sierra Leone a souffert d'une guerre civile atroce entre 1991 et 2001 (120000 morts); depuis, les tensions politiques n'ont eu lieu que par intermittence.