Au moins 96 personnes ont péri noyées et 130 autres étaient encore portées disparues dimanche, après la rupture d'un barrage vendredi à Cirendeu dans la proche banlieue de la capitale indonésienne Djakarta, selon un nouveau bilan officiel.

Plusieurs centaines de soldats, de policiers et de volontaires fouillaient la boue et les débris, parfois à main nues, à la recherche de rescapés. Mais les sauveteurs n'ont retrouvé pour l'essentiel que des cadavres.

Plusieurs jours de pluies torrentielles ont été à l'origine de la catastrophe. La rupture du barrage en pleine nuit, piégeant les habitants dans leur sommeil, a engendré un mur d'eaux boueuses de trois mètres de haut, emportant tout sur son passage.

Les survivants accusent les autorités de ne pas avoir entrepris les travaux d'entretien nécessaires au barrage de 15m de haut et construit en 1933. L'édifice avait été construit lorsque l'Indonésie était colonie néerlandaise. Il entourait un lac artificiel à Cirendeu, au sud-ouest de Djakarta.