Le système de digues, censé protéger La Nouvelle-Orléans des inondations, a encore des «points faibles», alors que l'ouragan Gustav frappe la plus grande métrople de Louisiane, a reconnu un responsable des secours lundi.

«Il reste des points faibles dans le système de digues. Ce n'est pas aussi bien que cela devrait l'être», a déclaré David Paulison, le directeur de l'Agence fédérale de gestion des situations d'urgences (FEMA), trois ans après le passage de l'ouragan Katrina, qui avait submergé une grande partie de la Nouvelle-Orléans et laissé quelque 1800 morts en Louisiane et dans les Etats voisins.

Le Génie (chargé de la consolidation des digues, ndlr) «nous indique que les digues sont beaucoup plus solides, qu'elles ont été beaucoup élevées et qu'elles sont bien plus hautes que durant Katrina», a souligné M. Paulison, qui s'exprimait à bord de l'avion du président George W. Bush, Air force One.

Le président Bush se rend à Austin (Texas) pour évaluer l'efficacité des services de secours sur place.

La gestion désastreuse de la catastrophe provoquée par Katrina avait valu des critiques acerbes au président Bush et lui avait coûté très cher en terme de popularité.

Pour Gustav, l'ensemble des agences fédérales concernées et une bonne partie de l'administration Bush se sont mobilisés dès les premiers signes de danger.

M. Paulison a parlé de «coopération sans précédent» entre les différents services gouvernementaux mais aussi avec le secteur privé.

«Cela nous permet de partager des informations sur ce qui se passe, pour que nous n'en arrivions pas à ce qui s'était produit avec Katrina, lorsque divers services faisaient certaines choses sans que d'autres sachent ce qui se passe», a-t-il déclaré à la presse.