Le président équatorien Rafael Correa a accusé samedi l'opposition de promouvoir la violence avant un référendum, prévu le 28 septembre, sur son projet de nouvelle Constitution d'inspiration socialiste.

M. Correa a lancé un appel aux observateurs internationaux, dont le centre international Jimmy Carter patronné par l'ancien président américain, afin d'être «très attentifs» à la campagne lancée par ses adversaires contre le projet constitutionnel.

«Nous vous avons dit d'être très attentifs (...) car il vont vouloir continuer à provoquer toute sorte d'incidents, ils vont chercher la violence», a déclaré le dirigeant équatorien, lors de son programme hebdomadaire radio-télévisé.

Des incidents ont récemment émaillé la campagne électorale: il y a deux semaines, M. Correa a été pris à partie par des étudiants lors d'une visite à l'université de Guayaquil, la capitale économique du pays. Le gouvernement et l'opposition s'étaient mutuellement rejeté la responsabilité de ces incidents.

La nouvelle constitution du pays, qui donne plus de pouvoirs à l'État pour réguler l'économie, permettra au président de briguer un second mandat et de dissoudre le Parlement, une seule fois par mandat.