L'organisation séparatiste armée basque ETA a revendiqué l'explosion d'un total de neuf bombes en Espagne entre mai et juillet dans la version complète de son communiqué transmis au quotidien basque Gara, affirmait samedi le journal sur son site Internet.

Une partie du communiqué avait été dévoilée par Gara vendredi soir, dans laquelle l'ETA revendiquait trois attentats à la bombe commis en mai, juin et juillet contre trois entreprises travaillant à la construction du train à grande vitesse (TAV) au Pays Basque.

Dans la version complétée, l'organisation revendique aussi d'être à l'origine de l'explosion de quatre bombes près des plages de Laredo et Noja en Cantabrie (nord) le 20 juillet, qui n'avaient pas fait de blessés, ainsi qu'un attentat contre l'imprimerie du journal régional Correo Vasco à Zamudio au Pays Basque (nord), causant d'importants dégâts matériels mais sans faire de blessés, dans la nuit du 7 au 8 juin.

Enfin, l'ETA revendique une petite explosion contre une installation de télécommunication, causant des dégâts matériels, à Barrundia, dans la province basque d'Alava, le 4 juillet, selon Gara.

En revanche, Gara ne fait pas état d'une revendication concernant l'explosion d'une bombe sur une plage de Torremolinos, en Andalousie (sud), le 28 juillet au soir, qui n'avait pas fait de victimes.

L'ETA, qui figure sur les listes des organisations terroristes de l'Union européenne et des États-Unis, est responsable de la mort de 823 personnes en 40 ans de violence pour l'indépendance du Pays basque. Depuis la rupture d'une trêve de plus d'un an (mars 2006-juin 2007), l'organisation indépendantiste s'est rendue responsable de la mort de quatre personnes.