La direction de l'aviation civile australienne, la CASA a indiqué lundi, au tout début de son enquête, qu'il n'existait pas d'éléments suggérant qu'il y ait un rapport entre les trois incidents survenus récemment à bord d'avions de la compagnie aérienne nationale Qantas.

«Nous n'avons aucune preuve que les normes de sécurité de Qantas ne fonctionnent pas, qu'il y a un lien entre ces faits ou qu'il y a un quelconque problème de sécurité au sein de Qantas», a dit un porte-parole de la CASA.

La CASA a annoncé dimanche l'ouverture d'une enquête à la suite des incidents.

Un Boeing 767 de la Qantas à destination des Philippines a rebroussé chemin samedi peu après son décollage à la suite d'une fuite du système hydraulique dans une aile.

Le 28 juillet, un autre appareil de la compagnie avait été contraint d'effectuer un atterrissage d'urgence à Adélaïde (sud de l'Australie), après un problème sur une trappe du train d'atterrissage qui ne s'était pas rétractée.

Cet incident était survenu trois jours après l'atterrissage d'urgence à Manille d'un 747-400 de la même compagnie après l'apparition d'un trou dans le fuselage à la hauteur d'une des ailes.

L'enquête, qui doit durer environ deux semaines, va permettre d'aborder un large éventail de questions, allant de la maintenance aux normes de sécurité, en passant par la manière dont Qantas a géré les incidents.

Qantas a subi lundi un nouveau revers quand un Boeing 767 à destination de Cairns (nord-est) puis de Tokyo, est resté cloué au sol pendant près de trois heures à l'aéroport de Sydney, après la découverte d'une anomalie technique lors d'une inspection menée avant le décollage.