Les résultats de l'étude Interphone, la plus vaste enquête épidémiologique internationale sur l'influence éventuelle du téléphone mobile sur le risque de cancer, pourraient être enfin publiés cet automne.

Très attendue, cette publication a été fortement retardée, à la fois en raison d'analyses complémentaires pour écarter au mieux les biais possibles et de divergences d'interprétation entre la cinquantaine de scientifiques impliqués.

Ses conclusions risquent pourtant de ne pas trancher franchement sur la dangerosité de l'utilisation des téléphones mobiles.

L'étude a été lancée, en 2000, par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui collabore avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Son objectif principal est d'établir si les ondes de radiofréquence émises par les téléphones mobiles sont cancérogènes et, secondairement, de déterminer si le portable accroît le risque de cancer chez ses utilisateurs.

> À lire sur Le Monde.fr