Quand Hollywood sort en Chine un film à gros budget imprégné de culture chinoise, mais adaptable au reste du monde, l'audace est à la hauteur du risque. Surtout quand l'un des deux réalisateurs de Kung Fu Panda, Mark Osborne, ne connaît le pays qu'au travers du panda géant vu au zoo de San Diego.

Le héros Po, panda de nature, vendeur de nouilles de père en fils, rêve de kung-fu, l'art de l'adresse et de la maîtrise de soi qui semble hors de portée de ses lourdes pattes. Comme Shrek, Po est un antihéros, gros plein de soupe derrière lequel se cache le sauveur de l'humanité. Et comme tout anti-héros, il attire la sympathie.

Un mois après la sortie du film, un constat s'impose: l'appel au boycott de Zhao Bandi a fait un flop, et les Chinois ont massivement «contre-boycotté», propulsant ainsi le panda au rang de blockbuster avec 15 millions de dollars engrangés, dont un million à Chengdu, la capitale du Sichuan et donc des pandas, les «vrais».

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