La guerre à l'obésité vient de franchir une nouvelle étape aux États-Unis. Le conseil municipal de Los Angeles a adopté une réglementation interdisant l'ouverture de tout nouveau fast food sur une zone de 80 km2, dans laquelle vivent quelque 500 000 pauvres.

Il ne s'agit donc plus de plaidoyers en faveur d'une meilleure alimentation, de transparence sur le nombre de calories, ou encore d'interdire les distributeurs de sodas dans les écoles.

On est passé, cette fois, à l'interdiction de vendre de la nourriture à des adultes. Il s'agit de traiter cette nourriture comme on traite le problème de l'alcool ou du tabac. Je ne pensais pas que ça serait possible aux États-Unis.

Le maire de Los Angeles n'a pas encore signé l'arrêté, mais il le fera sans aucun doute -il a été adopté à l'unanimité du conseil municipal.

Il ne s'applique pas aux restaurants existants, et ne portera que pendant un moratoire d'une durée d'un an. Mais cette période pourrait très bien être prolongée de deux ans, et les promoteurs de la mesure espèrent bien la rendre permanente.

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