Ingrid Betancourt a confié jeudi qu'elle avait «eu des chaînes tout le temps, 24 heures sur 24, pendant trois ans», lors de sa détention par les FARC, expliquant avoir subi «l'humiliation, la vexation et la torture».

Dans un entretien diffusé vendredi sur Europe-1, Ingrid Betancourt a donné quelques précisions sur ses conditions de captivité, évoquant «des moments très difficiles, fluctuants, (...) de grande crise, de grande dureté».

Elle a annoncé ne pas vouloir décrire précisément les «sévices» dont elle a été victime, car «ces détails sordides ne devaient pas être portées à connaissance du public».

«C'était tellement monstrueux que je pense qu'eux-mêmes étaient dégoûtés», a-t-elle néanmoins affirmé au sujet des actes commis par ces geôliers.

L'ex-otage s'est par ailleurs dite «très surprise» par sa nouvelle popularité, expliquant que recouvrer la liberté est «un choc absolu» : «J'ai hâte de vous faire partager mon bonheur» a-t-elle annoncé quelques heures avant de prendre l'avion pour rejoindre la France.