Le candidat démocrate tente d'élargir sa base électorale sur des sujets comme les armes ou la peine de mort, s'exposant aux critiques de droite et de gauche.

Confronté aux fausses rumeurs sur sa prétendue religion musulmane ou son refus de prêter allégeance au drapeau, Barack Obama a entamé une «tournée patriotique» dans l'Amérique profonde avant la fête nationale du 4 juillet. «J'ai toujours considéré mon amour profond et éternel pour ce pays comme une évidence, a-t-il déclaré lundi à Independence (Missouri), patrie de Harry Truman. Je ne jetterai jamais le soupçon sur le patriotisme d'autrui et je ne resterai pas sans rien faire si le mien est mis en cause.»

La portée de son intervention a été amoindrie par une polémique. Dimanche, l'un de ses conseillers, le général en retraite Wesley Clark, a déclaré à propos de John McCain : «Je ne pense pas que piloter un avion de chasse et se faire descendre donne les qualifications pour être président.» La formule fait écho à une campagne de calomnie sur Internet contre le candidat républicain, abattu au-dessus de Hanoï en 1967 et torturé pendant cinq ans dans les geôles du Vietcong. Obama a dû s'interposer : «Pour ceux qui, comme John McCain, ont enduré des tourments physiques en servant notre pays, nulle autre preuve de sacrifice n'est nécessaire.»

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