En lançant, il y a un an, un restaurant « apportez votre vin » en bordure de l’autoroute 20, le chef Ian Perreault savait qu’il devrait confondre quelques sceptiques. Oui, un tel restaurant peut servir des plats de qualité, et ce, même en dehors de la métropole. La preuve ? Ses trois établissements situés à Sainte-Julie, dont le plus récent, ouvert depuis ce printemps, le Divino.
Dans ce restaurant italien au décor contemporain, Ian Perreault et son complice, le chef Jean-François Parrot, proposent une cuisine gourmande. « On utilise des techniques un peu françaises. Oui, il y a de la crème. Oui, il y a de la sauce tomate. Tous les produits sont faits maison. »
Sur le menu, on trouve huit entrées, quelques plats de viande et de poisson de même que huit assiettes copieuses de pâtes fraîches, dont de délectables fettuccine aux champignons. « C’est devenu un classique assez rapidement », indique le chef.
Cette assiette prisée par les clients se trouve d’ailleurs parmi celles offertes à prix doux pour la saison estivale les mercredis, jeudis et dimanches. Deux entrées et deux plats principaux pour aussi peu que 40 $ : en ces temps d’inflation, une telle proposition est alléchante. Il ne reste plus qu’à apporter à boire. Même les meilleures bouteilles s’accordent aux plats du Divino, assure Ian Perreault.
En plus du restaurant italien, Jean-François Parrot et lui sont derrière Les Cuisiniers et Yamato, deux établissements logés à la même adresse. Le premier a vu le jour en juin 2021. On y propose notamment des viandes sur charbon de bois et d’excellents tartares. Le second est un bistro japonais qui existe depuis 17 ans et dont le menu a récemment été repensé.
Chef consultant depuis une dizaine d’années, Ian Perreault, qui a notamment participé à l’ouverture de Chez Lionel, à Boucherville, en 2013, s’était promis de ne plus posséder de restaurant. Qu’est-ce qui l’a poussé à rompre sa promesse ? « La maladie mentale, peut-être », répond-il, farceur.
Sur un ton plus sérieux, il parle d’une « opportunité d’affaires », d’un « loyer correct », d’un « concept différent ». L’idée de faire une cuisine de qualité, mais à gros volume « l’allumait beaucoup ». « Je trouvais le défi intéressant », conclut-il.
1970, rue Léonard-de-Vinci, Saint-Julie
Consultez le site du Divino Consultez le site de Les Cuisiniers Consultez le site de Yamato