La scène gastronomique locale se réinvente sans cesse. Ouverture de restaurants, nouveaux menus, évènements… Nous vous présentons chaque semaine ce qu’il ne faut pas manquer pour bien boire et bien manger.

En vedette

Bien garni, du matin à l’apéro

  • Le Nita propose quelques sandwichs déjeuner dès 7 h, du mercredi au dimanche.

    PHOTO KARENE-ISABELLE JEAN-BAPTISTE, COLLABORATION SPÉCIALE

    Le Nita propose quelques sandwichs déjeuner dès 7 h, du mercredi au dimanche.

  • Le schnitzel servi sur pain de seigle est garni d’une salade de chou crémeuse.

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    Le schnitzel servi sur pain de seigle est garni d’une salade de chou crémeuse.

  • On peut manger sur place ou emporter sa commande.

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    On peut manger sur place ou emporter sa commande.

  • Une sélection de boissons gazeuses offre une solution de rechange rafraîchissante au café.

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    Une sélection de boissons gazeuses offre une solution de rechange rafraîchissante au café.

  • Il y a même des biscuits pour finir le repas sur une note sucrée.

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    Il y a même des biscuits pour finir le repas sur une note sucrée.

  • Jesse MacDonald, Marianne Gauthier, François Letendre-Joachim et Gabriel Monnin s’occupent de faire rouler le Nita au jour le jour.

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    Jesse MacDonald, Marianne Gauthier, François Letendre-Joachim et Gabriel Monnin s’occupent de faire rouler le Nita au jour le jour.

  • On peut repartir avec sa bouteille de vin (et même sa petite bouteille de vinaigre de vin naturel !), un sac de café et même un verre ou une tasse !

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    On peut repartir avec sa bouteille de vin (et même sa petite bouteille de vinaigre de vin naturel !), un sac de café et même un verre ou une tasse !

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Nita tout garni rend l’offre montréalaise de sandwichs gourmands encore plus intéressante et généreuse. On y a goûté un des meilleurs végépâtés qui soient, rehaussé au confit d’oignon, un croustillant schnitzel couvert d’une salade de chou crémeuse ou encore une salade de poulet avec harissa maison, entre autres. Toutes ces délicieuses garnitures sont déposées dans l’un des deux petits pains développés par le chef Jesse MacDonald, le seigle et le « bap ». L’endroit ouvrant dès 7 h (du mercredi au dimanche), une sélection de sandwichs déjeuners est aussi au menu.

Mais la nouvelle adresse du Mile End n’est pas qu’une sandwicherie. Elle fait aussi caviste, avec des vins à emporter provenant en grande partie des portfolios de trois autres des nombreux propriétaires de l’endroit, soit Marc Bungarten et Gabriel Monnin (Dutty Wine), puis Nicolas Despeyroux (Vins Nomad). S’ajoutent à l’équipe de partenaires Étienne Sirois, François Letendre-Joachim et Charles Bouchard.

PHOTO KARENE-ISABELLE JEAN-BAPTISTE, COLLABORATION SPÉCIALE

Un choix de bouteilles qui plaira à la clientèle

Troisième volet important du Nita : le café. Marc Bungarten (également copropriétaire du Bar Henrietta) étant un grand amateur de filtre, vous ne trouverez pas d’espresso ici. C’est son ami de longue date, le torréfacteur d’Anchored Coffee, à Halifax, qui fournit les grains d’origine simple au Nita. On vous assure que l’infusion est parfaite, ici. Elle fait ressortir toutes les notes fruitées, épicées, bref, la complexité du café. Avec un des biscuits de Jesse, c’est la pause parfaite. Mais si vous préférez une boisson fraîche, il y a aussi des boissons gazeuses faites sur place.

PHOTO KARENE-ISABELLE JEAN-BAPTISTE, COLLABORATION SPÉCIALE

Le Nita tout garni est plus qu’une sandwicherie.

L’équipe tout étoiles a même pensé à une ingénieuse solution à vos apéros spontanés : plusieurs de ses garnitures – brandade, confit d’oignons, fromage aux herbes, tartinade de champignons – sont proposées dans des petits contenants à emporter, jusqu’à la fermeture, à 18 h. Elles s’étendent bien sur la focaccia ou les croûtons maison. Avec une belle quille de blanc de Savoie, une bulle ou un rouge fruité, c’est la parfaite entrée en matière pour une soirée entre amis. Nita est réellement TOUT garni !

5687, avenue du Parc

Ève Dumas, La Presse

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Actualités

Romain Cagnat à la tête de Maison Boulud

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Romain Cagnat, à droite, est le nouveau chef exécutif de Maison Boulud, une des grandes tables du portfolio du chef de renommée internationale Daniel Boulud (à gauche).

Maison Boulud, grande table située dans le chic Ritz-Carlton Montréal, a un nouveau chef exécutif. Romain Cagnat est en poste depuis mai. En quatre ans, il a gravi les échelons de la fonction de chef de partie, puis de second de son prédécesseur Riccardo Bertolino, qui a passé huit ans au sommet des cuisines de la maison, jusqu’en 2020. Originaire de Bourgogne, M. Cagnat avait travaillé à l’Hostellerie des Clos, à Chablis, puis à l’ancien Carré des feuillants, à Paris. Maintenant que les salles à manger semblent ouvertes de manière définitive, après bien des aléas pandémiques, la cuisine du Boulud est revenue à son programme habituel : une cuisine française très classique, marquée par les influences new-yorkaises du grand chef qui est à la tête d’un groupe possédant 18 établissements (dont quelques épiceries fines) au Canada, aux États-Unis, à Singapour et à Dubaï, entre autres.

Daniel Boulud était d’ailleurs de passage à Montréal cette semaine. Le Lyonnais d’origine, qui a plus de 45 ans d’expérience en restauration, a avoué avoir travaillé plus fort que jamais dans les 20 derniers mois. « Disons qu’on s’est découvert d’autres talents ! », a lancé pendant notre court entretien l’homme qui préfère cultiver le positif. Le pire semblant être passé, il est plus convaincu que jamais de la pertinence du secteur de l’hospitalité. « Les gens veulent de l’amour. Ils veulent se faire plaisir, bien manger, être bien servis, être avec la famille, les amis, se rattraper pour les moments de la vie qui n’ont pas pu être bien fêtés. » Son groupe a même ouvert quatre nouveaux restaurants pendant la pandémie. L’ambitieux Pavillon, succès instantané, a dévoilé son grandiose espace dans Midtown, le 19 mai 2021, tel un symbole de la relance de la Grosse Pomme. D’autres projets sont évidemment à venir pour le chef qui refuse de faire du surplace.

1228, rue Sherbrooke Ouest

Ève Dumas, La Presse

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Sur la route

Café Apollo : charmant café de village

PHOTO MATT CHARLAND, FOURNIE PAR CAFÉ APOLLO

Le Café Apollo

C’est en route vers Charlevoix, au début de l’automne, que nous avons fait la découverte impromptue du Café Apollo, nouvelle adresse à découvrir au cœur du « vieux » Sainte-Anne-de-Beaupré, à un jet de pierre du magnifique Sanctuaire qui attire des visiteurs et pèlerins de partout dans le monde en temps normal. Ce n’est pas un hasard si Gabrielle Pilotto et son conjoint, Matt Charland, ont décidé d’y ouvrir un café : la première a grandi dans le village et le second, passionné d’immobilier et réalisateur de métier, a déniché cet immeuble à vendre, avec local commercial au rez-de-chaussée, et y a vu un grand potentiel, malgré le fait que la bâtisse avait besoin de beaucoup d’amour. « Au départ, on ne tenait pas nécessairement à ouvrir un café, mais on aimait l’idée d’un café troisième vague ici, avec un style un peu plus recherché, bref d’ouvrir dans notre immeuble un commerce à notre image », explique Gabrielle.

L’ouverture du Café Apollo l’été dernier apporte du dynamisme à cette petite artère commerciale où on trouve surtout des boutiques de souvenirs et d’objets religieux, ouvertes seulement durant la période estivale. Cet ajout semble de bon augure pour la revitalisation en cours dans cette petite municipalité, avec la réfection du quai et un nouvel espace de promenade pour apprécier le bord du fleuve. L’endroit est charmant, avec ses grandes portes de garage vitrées qui s’ouvrent par beau temps et invitent le soleil à l’intérieur. On y déguste du café de torréfacteurs locaux (Zab, Escape), des salades, des wraps, des boules d’énergie et d’autres douceurs. Fait non négligeable, une section caviste permet d’y faire le plein de quilles de jus nature et de bières de micro. « On aime la bonne bouffe, le bon vin ; c’est fait sans prétention », explique celle qui dit que la réponse des clients a complètement « dépassé [ses] attentes ». « On semble nés sous une bonne étoile, le mot s’est passé rapidement », ajoute-t-elle en évoquant la possibilité de tenir des soirées après-ski l’hiver et parfois des petits évènements apéros dans l’endroit, normalement seulement ouvert de jour, comme ce 13 novembre, où assiettes d’antipasto, vin nature et bières québécoises seront de la partie (sur réservation seulement).

10013, avenue Royale, Sainte-Anne-de-Beaupré

Iris Gagnon-Paradis, La Presse

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Nouveauté

Menu carte blanche au Alma

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

La pieuvre est un classique du Alma, qui pourrait se trouver dans la nouvelle formule carte blanche.

Maintenant que la saison des terrasses est terminée (elle s’est prolongée plus qu’ailleurs au Alma, grâce à des rideaux et à des chaufferettes), le microrestaurant de 18 places d’Outremont passe à une formule hivernale nouvelle. Il faudra désormais « s’abandonner » au menu carte blanche de la cuisine. Celui-ci, évolutif, permettra de goûter à ce qui aurait autrefois représenté la quasi-totalité du menu. Il y aura six services, dont certains comprennent plus d’un plat, et le dessert. Il faudra payer 89 $ par personne, plus taxes et pourboire, sur réservation. Le vin se choisira sur place, qu’il soit commandé à la bouteille ou au verre, avec des accords réfléchis ou spontanés, proposés à la voix. Les réservations non honorées (no shows) sont devenues un fléau encore plus grand pour la restauration au cours des derniers mois, explique la copropriétaire du Alma, Lindsay Brennan, qui a néanmoins toujours réussi à remplir ses restaurants, devant même refuser des clients, parfois, mais au prix d’un certain stress. Cette nouvelle manière de fonctionner, en deux services (18 h et 20 h 45) par soir, permettra de mieux gérer les achats et d’éviter les pertes, tant en cuisine qu’au cellier. Avec sa deuxième table décontractée et sans réservation (sauf pour les groupes) à l’adresse voisine, le Tinc Set, Lindsay et son partenaire, Juan Lopez, chef des deux tables, estimaient qu’ils pouvaient se permettre d’explorer une formule plus « expérientielle » au Alma. Toute l’équipe fera ensuite une pause pendant les Fêtes et tout le mois de janvier, revenant en février avec des idées fraîches et une nouvelle « carte blanche », si celle-ci a réussi à faire ses preuves.

1231, avenue Lajoie

Ève Dumas, La Presse

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https://www.almamontreal.com/