Une large part de Canadiens estiment que le prix des aliments a grimpé au cours de la dernière année, révèle un récent sondage, et plus de la moitié des personnes interrogées affirment faire des comparaisons entre différentes épiceries avant de faire leurs emplettes.

Le sondage d'Ipsos Reid, réalisé pour le compte de la Banque Royale, révèle que le panier d'épicerie s'élevait, chaque mois, à environ 411 $ par foyer pour les 3024 Canadiens à avoir été interrogés, le mois dernier.

Cela n'inclut toutefois pas les dépenses pour s'alimenter à l'extérieur de la maison ou au restaurant.

La moyenne provinciale la plus basse a été observée en Ontario, avec 379 $ par mois, tandis que le Québec s'affichait au haut de la liste, avec 448 $ par mois.

En Colombie-Britannique, la moyenne était de 415 $, contre 440 $ pour l'Alberta, 401 $ pour la Saskatchewan et le Manitoba, et 420 $ pour les provinces de l'Atlantique.

Le coup de sonde, mené sur le web, a également permis de déterminer que pour le tiers des répondants, les dépenses pour l'épicerie avaient un impact considérable sur leur budget quotidien.

Quelque 15 % ont dit tenter de faire des économies ailleurs, notamment en se servant moins de leur voiture, pour gérer la hausse des prix des aliments.

Par ailleurs, pas moins de 84 % des participants de partout au pays affirment que les prix ont augmenté au cours de la dernière année.

L'Ontario, où la compétition entre les grandes surfaces est féroce depuis plusieurs années, 80 % des sondés ont indiqué avoir remarqué une hausse des prix de la nourriture. Il s'agit de la plus faible moyenne nationale enregistrée à cet égard.

Au Québec et en Colombie-Britannique, ils étaient 86 pour cent à penser ainsi, tandis qu'en Alberta et dans les provinces de l'Atlantique, la moyenne gagnait deux points, à 88 %. Les participants de la Saskatchewan et du Manitoba ont indiqué avoir eu cette impression dans une proportion de 89 pour cent.

Le sondage, mené entre le 2 et le 15 avril, a également permis d'apprendre que 57 % des répondants comparaient davantage les prix qu'avant pour faire leurs achats, tandis que 41 % d'entre eux disent être plus prudents ou faire moins d'achats impulsifs.

Le Marketing Research and Intelligence Association, en charge du sondage, a indiqué qu'il était impossible d'attribuer une marge d'erreur à ce coup de sonde, puisqu'il n'y avait pas eu d'échantillon aléatoire de population.