La fête de l’Halloween rime avec fantômes, zombies et histoires effrayantes, mais surtout, avouons-le, avec (beaucoup de) bonbons ! Pour vous mettre l’eau à la bouche, on vous présente quatre entreprises d’ici qui ne plairont pas qu’aux petits avec leurs sucreries horriblement délicieuses.

Squish

Pour tous les âges et tous les goûts

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

Les jujubes de Squish

« Les bonbons, ce n’est pas juste pour les enfants ! », affirme Sarah Segal au bout du fil. En 2014, constatant un « trou » dans le marché, la native de Montréal fonde la marque Squish. « Je ne trouvais pas des bonbons que moi, je voulais manger, des bonbons de style européen, avec des ingrédients de haute qualité, des saveurs naturelles et des options végétaliennes qui vont au-delà des saveurs classiques qu’on retrouve partout comme fraise ou framboise. »

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Êtes-vous plus du type vers de terre ou oursons arc-en-ciel ?

Si Squish est réputée pour ses jujubes véganes – le sirop de tapioca et la pectine de fruits vont notamment remplacer la gélatine d’origine animale –, la marque n’est pas que cela. « C’était important pour nous d’avoir d’autres options, on se veut une marque très inclusive. »

Squish collabore avec des usines européennes, qui fabriquent de façon artisanale les recettes mises au point par l’entreprise. La vaste gamme de bonbons offerts est donc exclusive à Squish. « J’aime la créativité et développer de nouvelles saveurs », indique l’entrepreneure, qui propose toujours des collections thématiques, comme celle de l’Halloween avec son calendrier (toujours très populaire, comme celui de l’avent), ses vers fruités ou têtes de mort piquantes.

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Quelques jujubes créés par Squish : les dinos « surets » végétaliens, les vilains requins aux bleuets végétaliens et les roses aux arômes de framboises, fraises, cerises et cassis, fabriquées avec du vrai jus.

Avant la pandémie, Squish comptait 20 boutiques à travers le pays, toutes fermées aujourd’hui. En attendant de pouvoir accueillir à nouveau les clients physiquement, ce que Mme Segal souhaite ardemment, l’entreprise continue de vivre en ligne.

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Kandju

Avalanche de bonbons

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Kandju offre une grande variété de bonbons aux couleurs de l’Halloween.

Pourquoi les jujubes de Kandju sont-ils si frais et tendres sous la dent ? C’est une question que Marie-Ève Gladu, fondatrice et copropriétaire, se fait souvent poser. « Tout part de notre compagnie mère fondée en 2006, Ludik Candy Designer, qui vend en B2B [business to business], sans intermédiaire. Les bonbons qui viennent d’être produits arrivent en camion et sont mis en seau dans la même semaine. On a de grosses rotations, rien ne reste sur nos tablettes », explique-t-elle.

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Mélanges de jujubes d’Halloween, brochette de jujubes ou boules de chocolat, le choix est vaste.

Lancée en 2013, Kandju a connu depuis une croissance assez phénoménale. En plus de sa boutique en ligne, l’entreprise compte neuf boutiques à travers le Québec, appréciées des clients pour leurs murs « libre service » qui permettent de faire le plein de jujubes et de chocolats en vrac. Durant la pandémie, les ventes en ligne ont « explosé », les bonbons représentant une source non négligeable de réconfort pendant cette période difficile.

Les jujubes sont achetés en vrac à des usines canadiennes, américaines et espagnoles, puis tous les mélanges sont assemblés dans l’usine de l’entreprise, située à Saint-Césaire. Grâce à son volume, l’entreprise peut faire produire par ses différents fournisseurs des formes et parfums uniques. « On est très sélectif ! Le mélange Kandju est analysé, rien n’est laissé au hasard », assure Marie-Ève Gladu.

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« 100 % bonheur garanti », promet Kandju.

En plus des parfums permanents – qu’on peut acheter en seau, jarre, sac ou bouteille vitrée –, Kandju offre chaque saison des thématiques. Celle d’Halloween regorge de choix, donc les mignonnes brochettes à gober tout rond !

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La boîte à bonbons

Objectif : fraîcheur

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Une collection d’Halloween effrayante !

« Si les gens cherchent un coupable pour les kilos en trop pris durant la pandémie, c’est nous ! », s’esclaffe Sarah Takforyan, fondatrice et PDG de La boîte à bonbons. D’abord lancée en 2016 avec une offre d’abonnement mensuel, l’entreprise a ensuite pris un virage en distribuant ses produits chez divers détaillants. « En 2020, pendant la pandémie, on a recommencé à vendre en ligne et on a multiplié par six nos ventes, c’était assez incroyable ! »

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Malgré leur apparence, les cerveaux, pieds de poulet et vers de terre sont absolument délicieux, promis !

Fana de bonbons, la Française d’origine a eu l’idée de lancer sa propre entreprise après avoir été déçue par la fraîcheur des sucreries qu’elle trouvait au Québec. La boîte à bonbons s’approvisionne auprès de fournisseurs situés aux États-Unis, au Canada ou en Espagne, et sélectionne des jujubes de qualité avec le plus d’arômes naturels possible. « On reçoit les bonbons deux semaines après la fin de la fabrication et ça nous prend une semaine pour que ce soit mis en sac. On travaille toujours avec des petites quantités, pour s’assurer d’avoir une fraîcheur optimale », explique l’entrepreneure, qui ne vend que des bonbons sans gluten.

L’entreprise a le vent dans les voiles avec 1000 points de vente au pays et une présence récente dans un réseau de petites boutiques aux États-Unis, sans compter la boutique en ligne, qui propose toujours une boîte du mois et des parfums thématiques pour chaque occasion de l’année. Au menu pour l’Halloween : cerveaux à gober tout rond, araignées sures et pieds de poulet !

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CandyLabs

Fous des bonbons durs

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Les mignonnes créations à croquer de CandyLabs

Lin Geng et May He ont découvert les bonbons durs lors d’un voyage en Europe. « On a vraiment été fascinés par la procédure et la fabrication de ces bonbons », relate M. Geng. Grand fan de sucreries, le couple est revenu avec une idée en tête : ouvrir un magasin à Montréal, sa ville natale.

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Les bonbons durs aux fruits sont tous faits avec des saveurs naturelles.

Pour apprendre tous les secrets de la fabrication des bonbons durs, une technique artisanale vieille d’un siècle qui vient de l’Angleterre, ils ont voyagé jusqu’en Australie et ont finalement réalisé leur rêve en ouvrant CandyLabs, en 2014. Ils sont d’ailleurs les seuls au Canada à fabriquer des sucreries de ce type ; les curieux peuvent les observer à l’œuvre dans leur boutique-laboratoire du boulevard Monk. « On s’est beaucoup fait connaître sur YouTube. On reçoit énormément de visites d’Américains, on est plus connus à l’extérieur que dans notre ville ! », remarque le copropriétaire.

Même si le savoir-faire qu’ils perpétuent est ancien, leurs créations sont très modernes. Ils se sont donné comme mission de créer des images mignonnes et actuelles : des pokémons, des animaux, des fruits, des arcs-en-ciel… « Les enfants nous demandent toujours comment on fait pour rentrer les faces d’animaux dans les bonbons », raconte-t-il en riant.

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Créer ces minuscules dessins dans les bonbons demande beaucoup de minutie et de technique.

La grande majorité des saveurs utilisées sont naturelles et l’entrepreneur dit avoir mis au point une technique spéciale pour garder les bonbons croustillants à la dégustation. En plus de la collection permanente – une centaine de parfums –, CandyLabs propose des collections thématiques, comme celle d’Halloween ornée de citrouille ou d’un œil effrayant.

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