Le soya contient des phytoestrogènes. C'est en quelque sorte une version végétale de l'oestrogène. Les scientifiques s'intéressent beaucoup au soya, pour tenter d'évaluer les effets de la consommation de ces oestrogènes végétaux

Une équipe de l'Université d'État de la Caroline du Nord vient de publier d'inquiétants résultats: manger du soya pourrait provoquer un débalancement dans la puberté et la ménopause.

De jeunes rates ont reçu une dose «normale» de soya et on a étudié leur développement. Les neurotoxicologues ont remarqué des perturbations de l'hypothalamus qui pourraient ultimement perturber et même précipiter la puberté et la ménopause. On trouve des phytoestrogènes aussi dans des herbes, dont l'origan et le thym.

Paradoxalement, la communauté scientifique s'intéresse aussi aux phytoestrogènes pour réduire les effets de la ménopause.