Ce n'est pas l'année internationale du melon d'eau, mais presque.

Déjà, le fruit a récupéré son plein statut de fruit. Lui qui avait été relégué aux fêtes d'enfants nés durant les mois de juillet et d'août vient de rappeler qu'il est en fait une mine de vitamines A et C.

Et puis, en plein été, une étude vient lui attribuer des effets comparables à ceux du Viagra, à condition d'en manger une énorme quantité et de consommer aussi son écorce.

Par ces temps frisquets, on croirait que la saison du melon d'eau est bel et bien terminée. Nenni: le melon d'eau québécois se mange maintenant. Contre les blues de la rentrée, pour les parents et les écoliers, il n'y a rien comme une petite tranche de melon rosé et juteux. Les maraîchers d'ici proposent ces jours-ci leurs meilleurs spécimens.

«Ils sont très sucrés, surtout ceux avec des pépins», explique le jeune producteur Nicolas Villeneuve, qui prétend faire les meilleurs melons du Québec.

Il les vend directement au public, au marché itinérant d'Outremont, le dimanche. En plus, ses précieux melons sont bios. Ce qui est d'autant plus intéressant si on décide de manger l'écorce