(Bordeaux) 
Si dans certaines régions viticoles, comme le Bordelais, les stocks trop importants vont conduire à la distillation d’une partie de la récolte 2019, les vins de Loire n’auront pas recours à la transformation en éthanol.

L’arrêt de la commercialisation devrait permettre aux exploitations de reconstituer leur stock après une faible récolte 2019, a expliqué le président d’Interloire, Jean-Martin Dutour.

« À Chinon, par exemple, première appellation du bassin de production, elle était inférieure de moitié à une année normale en raison d’un épisode de gel en avril 2019 », souligne-t-il.

« Or, les stocks sont considérés comme une “assurance” en cas de calamité naturelle, car les compagnies ne remboursent jamais l’intégralité des pertes ».

Cependant, les vignerons de la Loire, troisième AOP en France, ont eux aussi été très touchés par la fermeture des cafés, hôtels et restaurants qui représentent 44 % du chiffre d’affaires, au-delà de la moyenne française, les ventes à l’export ne représentant que 22 % de la production.