Même s’il est de plus en plus consommé à longueur d’année, le vin rosé reste résolument estival. Voici trois suggestions de rosés pour prolonger la saison. Incidemment, la SAQ récidive avec sa campagne au profit du réseau des Banques alimentaires du Québec : du 29 août au 2 septembre, elle leur remettra 1 $ pour chaque bouteille de rosé vendue.
Pour arroser l’apéro
Ce vin est très difficile à battre à ce prix, surtout en vinier : il revient alors à 9,85 $ la bouteille. Idéal lorsque la visite est nombreuse ! Le vin est simple, peu aromatique, mais il est complètement sec, très bien fait, montre de la fraîcheur et une très bonne tenue en bouche, même un certain gras. D’un excellent rapport qualité-prix, il est tout indiqué pour l’apéro, avec des bouchées aux crevettes ou au saumon fumé.
Garde : à boire
Listel Grain de Gris Sable de Camargue 2018, 11,90 $ (270272), 12,5 %
Vinier 3 litres : 39,65 $ (13946225)
Un rosé du Péloponnèse
Attention aux idées reçues : ce n’est pas parce que sa couleur est soutenue qu’un vin rosé est sucré ! En fait preuve ce délice de la Grèce. Élaboré avec un cépage phare du Péloponnèse, l’agiorgitiko, il offre un nez discret mais complexe où se mêlent des arômes de fraise, de framboise, de pomme et des notes d’herbes séchées, de garrigue. La bouche est ample, avec un fruit très mûr et une texture riche. Mais le vin est très sec. Savoureux, avec une légère impression tannique en finale qui ajoute du relief et de la mâche. Assez de tenue pour accompagner un hamburger de saumon, des saucisses grillées, ou même des côtelettes d’agneau aux herbes.
Garde : à boire
Driopi Agiorgitiko Rosé Péloponnèse 2018, 17,70 $ (14057673), 13 %
Du « vrai » vin !
Il en reste peu en succursale, mais il est aussi offert en ligne. Je tenais à le mentionner parce qu’il est délicieux, mais aussi parce qu’il clouera le bec à ceux qui disent que le rosé n’est pas du vrai vin. Assemblage de grenache, de cinsault et de carignan, d’une couleur pâle, typiquement provençale, il offre un nez charmeur et complexe de pêche, d’agrume, de fleur d’oranger et de garrigue. La bouche est affriolante, juteuse, étoffée, avec de la tenue et de la longueur. Du fruit, de la matière et de la texture, le tout rehaussé par une fraîcheur herbacée. Tout indiqué pour une cuisine provençale : petits farcis, ratatouille, pan-bagnat, bouillabaisse ou poulet aux olives.
Garde : de 2 à 3 ans
Château Revelette Côteaux d’Aix en Provence 2018, 21,05 $ (13212002), 13 %, bio