En voie de terminer les vendanges, les vignerons grecs mesurent maintenant les conséquences de la chaleur extrême qui a marqué l’été dernier.

Sur l’île de Santorin, la récolte d’assyrtiko, le cépage phare de l’appellation, est la plus petite depuis 1991.

Cette baisse de rendement fait craindre une nouvelle hausse du prix du kilo de raisin, déjà très élevé. Toujours en Europe, les vignes italiennes ont également souffert de la canicule.

Le ministère italien de l’Agriculture a annoncé une baisse du volume des récoltes de 16 % en comparaison avec la vendange record de 2018.

Le pays devrait toutefois conserver son titre de premier producteur mondial, puisque ses principaux rivaux, la France et l’Espagne, ont eux aussi annoncé des baisses de production.

Dans l’Hexagone, la chaleur n’est pas l’unique coupable. Le gel printanier a aussi causé de nombreuses pertes.