Un vin élaboré avec les fruits de vignes centenaires, non greffées, cultivées en altitude et selon les règles de l’agriculture biologique, cette description rime rarement avec une bouteille bon marché. La raison est simple : les vieilles vignes produisent moins et si elles ne sont pas greffées, le fameux puceron phylloxéra peut les tuer à tout moment.

Les trois complices de l’entreprise Azul y Garanza ont pris le risque et produisent un rouge aussi accessible en bouche que pour le portefeuille. À base de monastrell (mourvèdre), il s’ouvre sur des notes de fruits noirs et d’épices. Sur les papilles, le subtil reste de gaz disparaît rapidement. Il fait place à de jolis tannins, à des arômes de fruits noirs et à une longueur satisfaisante pour le prix. Parfait pour accompagner les premières grillades du printemps.

Azul y Garanza Altamente Jumilla 2017, 15,85 $ (13632365)