Ce n’est pas elle qu’on nomme en premier lorsqu’on décline la liste de nos classiques du temps des Fêtes. Et on ne salive généralement pas à la seule évocation des plats dans lesquels elle brille. Probablement parce que sa robe des champs n’évoque pas, d’emblée, le raffinement des grands soirs.

C’est que la patate est une modeste qui se faufile à peu près partout sans tambour ni trompette. Elle ne fait tellement pas de flammèches dans l’assiette qu’on l’oublie un brin. C’est lorsqu’on la retire du menu qu’on mesure son importance, qu’on réalise que l’humble tubercule a beau être un aliment « de tous les jours », il se conjugue quand même à toutes nos spécialités festives de décembre.

> La suite sur le site de La Tribune