La scène gastronomique locale se réinvente sans cesse. Ouverture de restaurants, nouveaux menus, évènements… Nous vous présentons chaque semaine ce qu’il ne faut pas manquer pour bien boire et bien manger.

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Chabanelle : Martin Juneau se réinvente rue Chabanel

  • Chabanelle, dernier-né de l’équipe de Martin Juneau, dans la Cité de la mode, propose pour l’instant un menu de déjeuner et de dîner à emporter.

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

    Chabanelle, dernier-né de l’équipe de Martin Juneau, dans la Cité de la mode, propose pour l’instant un menu de déjeuner et de dîner à emporter.

  • L’équipe derrière Chabanelle compte entre autres Martin Juneau (au centre), le chef Alexandre Loiseau (à gauche) et Marie-Lyne Fortier (directrice de salle, à droite).

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

    L’équipe derrière Chabanelle compte entre autres Martin Juneau (au centre), le chef Alexandre Loiseau (à gauche) et Marie-Lyne Fortier (directrice de salle, à droite).

  • Des plats simples, mais de qualité, offerts pour l’instant en formule cafétéria, constituent la phase 1 de Chabanelle.

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

    Des plats simples, mais de qualité, offerts pour l’instant en formule cafétéria, constituent la phase 1 de Chabanelle.

  • Au mur, une œuvre de l’artiste David Bicari, alias lebicar

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

    Au mur, une œuvre de l’artiste David Bicari, alias lebicar

  • Pour l’instant, les clients commandent au comptoir, mais un service de type brasserie arrivera tout prochainement.

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

    Pour l’instant, les clients commandent au comptoir, mais un service de type brasserie arrivera tout prochainement.

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Bonne nouvelle pour les travailleurs de la Cité de la mode : le dernier-né de l’équipe de Martin Juneau vient de s’y installer, et il n’a pas dit son dernier mot !

Ouvert depuis quelques jours à peine, Chabanelle (au petit nom habilement féminisé) propose d’ores et déjà cafés, viennoiseries et dîners à emporter (au menu lors de notre passage : banh-mi, croque « non genré », bol poké, sushis, etc.), mais promet dans un deuxième temps et tout prochainement (« On attend notre permis d’alcool ! », lance Martin Juneau) un service de type brasserie.

Ici, on pense à des plats un poil plus raffinés, mais toujours dans cet esprit empreint de « qualité et de simplicité », avec, à titre exploratoire, des plats de style accras, des guédilles, des tartares, entre autres. Et si tout va comme prévu, un projet de « pizza on the side » suivra, de même qu’une microbrasserie à l’arrière, pourquoi pas, s’il doit y « avoir une phase 4 ! », confient, tout sourire, Martin Juneau et son complice et chef, Alexandre Loiseau, qui s’est mis à brasser sa bière pendant la pandémie.

Côté alcool (quand permis il y aura, donc), on pense évidemment encourager les microbrasseries, de même que le vin québécois et nature. L’offre, à emporter ou pour consommation sur place, ne sera « pas immense, mais la plus complète possible ».

Pour la petite histoire, il faut savoir que cette ouverture s’inscrit paradoxalement dans un contexte de réduction des activités de l’équipe de Martin Juneau. Il ne le cache pas : la pandémie a eu raison de trois de ses projets, à savoir Le Petit Coin, Monsieur Crémeux et Le Cul-Sec. Il reste le Pastaga, qui fêtera prochainement ses 10 ans. N’empêche : Chabanelle, projet pensé à l’invitation du propriétaire de l’immeuble (Howard Szalavetz), s’inscrit ici dans sa nouvelle philosophie : fini, pour lui, la haute gastronomie et ses horaires de fous. Place plutôt aux déjeuners et 5 à 7 étirés. « Je ne veux plus ça dans ma vie, dit Martin Juneau. J’ai 44 ans, je veux me concentrer sur ma famille ! »

315, rue Chabanel Ouest

Silvia Galipeau, La Presse

Visitez la page Facebook du Chabanelle

Actualités

J’ai Feng élit domicile rue Beaubien

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Anita Feng dans son nouvel espace J’ai Feng

Après un an et demi d’itinérance, Anita Feng, ancienne cheffe propriétaire du regretté restaurant de dumplings Trilogie, pose ses valises. L’épicerie J’ai Feng, projet parallèle né durant la pandémie, quittera l’éphémère pour s’installer de façon permanente dans la Petite Italie.

L’annonce de l’ouverture prochaine de l’établissement a suscité beaucoup d’enthousiasme chez les fidèles d’Anita Feng, mais aussi son lot de confusion. « Depuis l’annonce, les gens me demandent s’ils peuvent réserver. C’est vraiment une épicerie », insiste celle qu’on a pu voir récemment chez Candide, Prunelle, vinvinvin et Roch le Coq. Son nouveau local n’étant doté que d’une petite cuisine, il ne permet pas la préparation de plats à la minute.

Ce local, c’est celui anciennement occupé par Monsieur Crémeux, rue Beaubien Est, voisin de l’ancien Cul-Sec, où J’ai Feng s’était brièvement installée en décembre dernier. On y trouvera les condiments d’Anita Feng, dont sa déjà réputée huile rouge ainsi que du chou et du radis fermentés à la sichuanaise. Une sélection de produits importés, triés sur le volet (sauce soya, huile de sésame, pâte de haricot fermentée), sera aussi proposée.

« L’idée est de concentrer de bons produits chinois, expose-t-elle. Quand on va à l’épicerie chinoise, il y a tellement de marques, de goûts. Souvent, les gens me demandent : “J’achète quoi ?” »

J’ai Feng sera aussi un lieu où l’on pourra s’arrêter pour attraper, au frigo, un petit plat à déguster chez soi ou réchauffé, sur les lieux (le local compte quatre places). La cheffe parle de salade de concombre, de salade de tigre, de plats de nouilles ou de riz et éventuellement de bouillons servis à la fenêtre en hiver. Un menu qui est appelé à évoluer au fur et à mesure qu’elle se familiarisera avec l’espace.

En attendant l’ouverture officielle, prévue à la fin du mois, il est toujours possible de commander à la boutique en ligne divers produits qui se retrouveront sur les tablettes de l'épicerie, comme l'huile rouge J'ai Feng.

43, rue Beaubien Est

Valérie Simard, La Presse

Consultez le site web de J’ai Feng

Nouveauté

L’automne au Fairmont Le Reine Elizabeth

PHOTO TIRÉE DE LA PAGE FACEBOOK DU ROSÉLYS

Le service de thé d’après-midi est de retour pour un évènement spécial ce samedi au Rosélys.

Signe que la vie reprend vraiment son cours normal, le Fairmont Le Reine Elizabeth annonce la réouverture de presque tous ses espaces gourmands pour un automne qui, espère-t-on, devrait être sous le signe des retrouvailles. Ainsi, le magnifique bar Nacarat a rouvert, jeudi, après des mois de disette ; l’occasion de goûter à ses cocktails d’exception et de grignoter quelques bouchées au son de la musique de DJ locaux. Le restaurant Rosélys et son nouveau chef, Edgar Trudeau-Ferrin, proposent ce samedi 23 octobre un évènement spécial pour une journée seulement : le thé de l’après-midi, qui se déroulera directement dans la lumineuse salle du restaurant, de midi à 15 h (réservation nécessaire par téléphone). Au menu, scones, macarons de foie gras, œuf mimosa ou encore tartelette aux petits fruits. Chic ! Autres nouveautés du côté du Rosélys : les 5 à 7 « Marée et jazz », les mardis et mercredis, avec trio de jazz et menu spécial de plateaux de fruits de mer, et les tout nouveaux « petits-déjeuners tardifs » du samedi, servis de 11 h à 16 h, qui s’ajoutent à la traditionnelle offre de brunchs dominicaux, avec un menu à mi-chemin entre le déjeuner et le dîner. Finalement, si le Marché Artisans demeure fermé pour l’instant, le café Kréma, situé dans le hall de l’hôtel, reprend ses activités dès maintenant.

900, boulevard René-Lévesque Ouest

Iris Gagnon-Paradis, La Presse

Consultez le site web du Fairmont Le Reine Elizabeth