La plus récente enchère du système de plafonnement et d'échanges de droits d'émissions polluantes du Québec et de la Californie a épuisé tous les crédits en vente, plusieurs semaines avant que l'Ontario ne devienne partie prenante de ce marché.

Les résultats de l'enchère tenue la semaine dernière, dévoilés mardi, montrent une troisième vente totale consécutive pour les présents crédits, de même qu'une deuxième vente totale consécutive pour les crédits de 2020.

Des experts affirment que la solidité des ventes de crédits futurs illustre la confiance dans la longévité du marché.

Le Québec et la Californie ont organisé conjointement des enchères de plafonnement et d'échanges depuis 2014, et à partir du 1er janvier 2018, elles incluront l'Ontario, qui a mis en vigueur cette année son propre système de plafonnement et d'échanges, avec trois enchères consécutives ayant liquidé tous les crédits.

Le système visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre établit des plafonds d'émissions polluantes pour les entreprises dans certains secteurs, et si elles surpassent ces plafonds, elles doivent acheter des crédits aux enchères ou auprès d'autres entreprises n'ayant pas atteint ce plafond.

L'Ontario a retiré environ 1,5 milliard cette année du système de plafonnement et d'échanges - avec une dernière enchère à venir le 29 novembre -, une somme qui est injectée dans des projets environnementaux, selon le gouvernement.

Les montants versés au fonds vert au Québec provenant de la vente aux enchères des unités d'émissions de gaz à effet de serre, de décembre 2013 à septembre 2017, s'élèvent à environ 1,8 milliard, selon le site du ministère de l'Environnement.