Le nettoyage des berges du Saint-Laurent est maintenant complété après le déversement occasionné par un accident du M/V Richelieu, propriété de la Canada Steamship Lines.

Il ne reste plus à présent que des pièces de machinerie à déplacer, selon le porte-parole du groupe CSL, Jean-François LeBrun.

L'entreprise entend par ailleurs tirer des conclusions de l'accident survenu le 12 juillet, près des écluses de Sainte-Catherine, en Montérégie.

Un porte-parole a indiqué que, lors du prochain achat de navires, de nouvelles spécifications seront requises. Ainsi une attention sera notamment portée à l'emplacement des réservoirs.

Pour la flotte actuelle par contre, il ne sera pas possible de remédier à la situation. Il faudrait démanteler tous les bateaux pour y parvenir.

L'opération qui a consisté à vider le réservoir endommagé a pu faire en sorte d'établir qu'un volume total de moins de quatre tonnes métriques s'est échappé du M/V Richelieu. Cette quantité n'a pas été traduite en litres; le porte-parole de l'entreprise a qualifié de «délicate» une telle conversion de volume. Toutefois, a-t-il souligné, il s'agit d'une mince quantité considérant le volume total du réservoir de 150 tonnes métriques.

«C'est toujours trop, mais il s'agit d'une quantité minime», a affirmé Jean-François LeBrun.

Groupe CSL n'était pas en mesure d'évaluer à combien seront chiffrés les coûts de toutes ces opérations.

«Nous n'avons pas encore reçu toutes les factures des différents intervenants», a encore indiqué M. LeBrun, ajoutant qu'il s'agissait d'un incident malheureux qui a plusieurs causes.

Il cite le mauvais temps et une avarie mécanique.

«Mais deux semaines plus tard, les berges sont propres, le navire est en cale sèche et l'incident est clos», a-t-il insisté.

Après des travaux de réparation temporaire, le M/V Richelieu a navigué jusqu'à Québec où il a déchargé sa cargaison de blé. Par la suite, il a été conduit jusqu'au chantier du Groupe maritime Verreault à Les Méchins où pour réparation.