Le Canada et les États-Unis sont parvenus jeudi à une nouvelle entente en matière de régularisation des niveaux et des débits d'eau dans le lac Ontario, de même que dans le fleuve Saint-Laurent.

L'accord conclu jeudi par la Commission mixte internationale (CMI) s'intitule «Plan 2014» et vise à restaurer les zones humides côtières.

Ce nouveau système doit entrer en vigueur à compter du mois de janvier, par l'entremise des débits établis au barrage Moses-Saunders, qui se situe entre Cornwall, en Ontario, et Massena, dans l'État de New York.

Pour rétablir la santé des écosystèmes côtiers, la CMI mise sur une variation plus naturelle des niveaux de l'eau, qui était jusque-là encadrée par un système datant des années 1950.

Celui-ci maintenait l'eau à un niveau stable, tel que le préfèrent les riverains, mais il était toutefois dommageable pour les 26 000 hectares d'écosystèmes côtiers, qui abritent poissons, sauvagines, amphibiens et mammifères.

Ce nouveau plan découle de 16 ans d'études, d'examens gouvernementaux et de consultations publiques.

«Plan 2014 continuera de protéger les gens qui vivent et travaillent sur ces eaux en réduisant la gravité et la durée des niveaux d'eau extrêmement hauts et bas», a déclaré Gordon Walker, le président canadien de la Commission.

Il devrait entraîner une légère augmentation de la production d'électricité par Hydro-Québec, l'Ontario Power Generation et la New York Power Authority.

La CCI a vu le jour en 1909, pour prévenir et à résoudre d'éventuels différends entre les États-Unis et le Canada en vertu du Traité relatif aux eaux limitrophes.