La ville de San Diego, au sud-ouest des États-Unis, a adopté lundi des mesures pour accélérer ses efforts dans le but de devenir une ville «zéro déchet» d'ici 2040.

La ville frontalière avec le Mexique recycle et réutilise actuellement 67% de ses déchets au lieu de les envoyer dans des décharges et elle veut faire monter cette part à 75% d'ici 2020, puis à 90% d'ici 2035 pour devenir 100% zéro déchets d'ici 20 ans.

Parvenir à l'objectif «zéro déchets» nécessite de réutiliser, recycler et réduire de façon générale la quantité de déchets générées par la sensibilisation du public et par la législation.

Les propositions pour parvenir à l'objectif zéro déchet étaient à l'étude depuis deux ans environ. Présentées lundi, elles comprennent notamment une augmentation de la fréquence du ramassage de déchets à recycler chaque semaine, de collecter des déchets organiques provenant des jardins notamment dans plus de zones, d'augmenter le recyclage dans les bâtiments municipaux de 20 à 50%, etc.

Les villes de Californie mènent la charge aux États-Unis dans le mouvement zéro déchet, en tête desquelles San Francisco, qui affiche déjà un taux de recyclage et de réutilisation de ses déchets de 77%, suivie par San Diego (68%) et Los Angeles (65%).

San Francisco, pionnière du mouvement aux États-Unis, prévoit de ne plus produire de déchets d'ici 2020, notamment grâce à un large programme de compost, ou en interdisant la vente de petites bouteilles en plastique.

Los Angeles envisage d'atteindre 87% d'ici 2020.