Les ours polaires de la côte est ont amorcé plus tôt que prévu leur lente migration annuelle vers le Grand Nord, et malgré de nombreux signalements inquiets à la police, cette marche vers le pôle s'est déroulée jusqu'ici sans trop de dommages - mis à part une motoneige et un spa quelque peu malmenés.

Les ours polaires avaient suivi pour l'hiver les glaces et les phoques vers le sud.

Les habitants du sud du Labrador et de la Grande Péninsule du nord de l'île de Terre-Neuve doivent demeurer prudents face à cette migration annuelle relativement précoce cette année. La migration printanière survient habituellement en avril et même en mai, soutient le caporal Shane Clarke, du détachement de la Gendarmerie royale du Canada à St. Anthony, dans le nord de la péninsule.

Des ours se sont déjà fait les dents sur des sièges de motoneige, et un bain à remous a été lourdement visité, mais les habitants en ont été quittes pour une prudence extrême - il suffit de ne pas s'insérer dans leur univers et surtout, ne jamais se trouver entre une mère et son ourson, rappellent les autorités.

Les omnivores suivront tout naturellement leur instinct et se dirigeront lentement mais sûrement vers leur habitat estival, indique la GRC.

Les ours polaires sont considérés comme une espèce vulnérable. Les mâles adultes peuvent peser jusqu'à 700 kilos et mesurer trois mètres de long.