Une étude menée sur une période de six ans formule des recommandations visant à réduire l'impact des relevés sismiques effectués par les compagnies pétrolières et gazières sur les baleines vulnérables et d'autres espèces marines.

Elle décrit les lignes directrices qui ont été élaborées par l'Union internationale pour la conservation de la nature et la société Sakhalin Energy pour la prospection sismique au large de l'île de Sakhaline, en Russie, juste au nord du Japon.

Cette région est riche en gisements de pétrole et de gaz, mais aussi située près de l'aire d'alimentation de la baleine grise occidentale qui est en danger d'extinction.

L'étude recommande de réduire la zone d'étude, de garder les bruits sismiques aussi bas que possible et d'arrêter les opérations si les baleines s'approchent trop près.

L'un des auteurs, Roberto Racca, de la firme Jasco, de Victoria, en Colombie-Britannique, affirme qu'Ottawa n'a actuellement aucune norme spécifique concernant la prospection sismique autour des baleines.

Il explique que les entreprises pétrolières et gazières s'alignent habituellement sur les règles américaines en cette matière.