Le nombre de ruches d'abeilles exploitées au Québec a été divisé par deux en trente ans, un signe que l'avenir n'est pas rose pour les petites productrices de miel, selon les apiculteurs

Les problèmes auxquels les apiculteurs font face ont été soulignés, dimanche, à l'occasion de la Journée de l'abeille.

Les abeilles sont particulièrement menacées par la propagation de maladies et de parasites qui s'attaquent à elles. Les produits chimiques utilisés par les producteurs agricoles les mettent aussi en danger. Les apiculteurs plaident que les autorisations pour ces produits ne prennent pas toujours en compte leurs effets sur les insectes pollinisateurs.

De plus, l'hiver québécois ne leur est pas favorable. Chaque année, jusqu'à 40 pour cent des ruches peuvent être détruites par le froid, explique la Fédération des apiculteurs du Québec. Cette hécatombe annuelle aussi fait très mal aux apiculteurs qui vivent de ce métier.

En plus de leur production de miel, c'est surtout pour leur rôle de pollinisation que les abeilles sont essentielles dans les écosystèmes et pour la production alimentaire. En passant de fleur en fleur, elles distribuent les quelques grains de pollen nécessaires à la reproduction des plantes.