La Commission baleinière internationale (CBI), réunie depuis lundi à Agadir, a clôt ses travaux vendredi sans avoir atteint le compromis espéré entre pro et anti-chasse ni même trouvé le site de sa prochaine réunion.

Lors de l'ultime session, aucun des 88 membres de la CBI ne s'est proposé pour accueillir la prochaine réunion plénière prévue en mai-juin 2011.

Si aucune offre n'est faite au secrétariat d'ici le 1er septembre, ce dernier «prendra les dispositions nécessaires», a indiqué Anthony Liverpool, vice-président de la Commission, qui conduisait les travaux.

Dans un tel cas de figure, la réunion annuelle se tiendrait au Royaume-Uni, siège de la CBI installée à Cambridge.

Après l'échec du document de compromis proposé par la présidence, qui aurait permis à la CBI de rétablir son contrôle sur l'ensemble des chasses baleinières, M. Liverpool a proposé une année de «pause», sans réunion intermédiaire d'ici la prochaine plénière.

En dépit du moratoire international sur la chasse, en vigueur depuis 1986, l'Islande, la Norvège et le Japon s'octroient unilatéralement leurs quotas. La CBI ne gère que les quotas de la chasse aborigène dite de subsistance au profit des communautés du Grand Nord et de Sibérie extrême-orientale.

La seule décision de cette semaine de travaux, adoptée par consensus vendredi après de longues heures de débat, a été d'octroyer un quota de 27 baleines à bosse sur trois ans au Groenland qui en faisait la demande depuis 2008.