Les chasseurs québécois qui croiseraient des sangliers dans le bois doivent le signaler aux agents de la faune.

« Pour l'instant, ce n'est pas alarmant. On a quelques groupes, mais il faut les retirer de la nature », explique Isabelle Laurion, biologiste au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec.

Le sanglier n'est pas un animal indigène du Québec. Ceux qui se sont retrouvés en nature se sont échappés d'élevages et il y a peu de chances qu'ils survivent. Par contre, s'ils survivent, ils se reproduisent très rapidement et ils n'ont pratiquement pas de prédateurs.

Québec a entrepris l'année dernière des opérations pour éradiquer le sanglier dans le Centre-du-Québec, la seule région de la province où des groupes ont été aperçus, au grand dam des agriculteurs. Les sangliers font des ravages dans les champs.

Au Québec, il est interdit de chasser le sanglier.