Il est significatif que les États-Unis aient décidé d'apposer sa signature sur une déclaration du Conseil de l'Arctique appuyant l'accord de Paris sur les changements climatiques, a déclaré la ministre canadienne des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, jeudi.

Le Canada, les États-Unis et les six autres pays membres de l'organisation ont adopté un document de neuf pages intitulé «Déclaration de Fairbanks 2017». On peut y lire que l'Arctique se réchauffe deux fois plus rapidement que le reste de la planète.

Ce document souligne aussi l'importance de réduire les émissions de méthane et fait valoir que les changements climatiques représentent la plus grande menace à la biodiversité de l'Arctique.

Mme Freeland a aussi louangé le travail du secrétaire d'État des États-Unis, Rex Tillerson, au terme des deux jours de réunion du Conseil en Alaska.

La ministre n'a pas commenté les déclarations publiques de M. Tillerson qui a affirmé au terme de la réunion que les États-Unis ne s'empresseront pas d'adopter une politique contre les changements climatiques.

Toutefois, elle a tenu à dire qu'il était important que tous les membres du Conseil de l'Arctique reconnaissent l'importance de la lutte contre les changements climatiques.

«Le Canada est très satisfait que l'accord de Paris figure dans la déclaration, a-t-elle dit. Nous savons que les changements climatiques ont d'importantes répercussions et nous croyons que seule une action internationale concertée pourra les combattre.»