Le coup d'envoi de la 21e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP21) a été donné, dimanche soir à Paris, avec un moment de silence en l'honneur des 130 victimes des attentats terroristes du 13 novembre.

Les pourparlers ont débuté à 17 h. Après le moment de silence, le ministre péruvien de l'Environnement, Manuel Pulgar-Vidal, qui dirigeait les discussions de l'an dernier, a déclaré qu'un accord sur le climat serait une bonne façon de surmonter les horreurs des attaques de Paris.

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui agit en tant que président de la conférence, a affirmé que l'objectif des quelque 10 jours de négociations était de conclure un accord ambitieux auquel tous les pays peuvent souscrire.

Il s'est dit confiant que les dirigeants réunis pourraient atteindre un résultat satisfaisant, et a ajouté que les négociateurs devaient terminer les négociations de façon efficace, qu'ils le «doivent au monde».

La conférence des Nations unies sur le climat se déroule en présence de 147 chefs d'État et de gouvernement, dont les premiers ministres canadien Justin Trudeau et québécois Philippe Couillard qui sont déjà sur place.

Les 53 nations du Commonwealth, dont le Canada,  soutiennent que les changements climatiques posent une «menace existentielle» à certains de ses pays membres. Les pays du Commonwealth espèrent que les discussions à Paris vont aboutir à un accord qui contribuera à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).

Les États-Unis ont déjà remis en question la portée juridique qu'aurait un accord conclu au sommet de Paris.

Le Secrétaire d'État John Kerry a affirmé plus tôt en novembre que les cibles de réduction de GES adoptées à Paris ne seraient pas légalement contraignantes.