Un ensemble de grandes villes américaines et chinoises ont affiché mardi - ensemble - leurs objectifs en matière de réduction d'émissions de gaz à effet de serre à l'approche de la conférence de Paris sur le climat.

Dans une déclaration diffusée par l'exécutif américain, les grandes métropoles mettent en avant leurs ambitions chiffrées: Los Angeles (réduction de 45 % d'ici 2025 par rapport à 1990), Seattle (neutralité carbone d'ici 2050), Pékin (pic des émissions autour de 2020) ou encore Shenzhen (pic d'ici 2022).

Les maires, gouverneurs et responsables de province des deux pays se retrouvent pour un sommet de deux jours à Los Angeles. Cette réunion, à laquelle participe notamment Todd Stern, principal négociateur américain, vise à démontrer «la détermination des deux pays à approfondir et renforcer leur coopération sur le changement climatique», selon les termes de la Maison-Blanche.

Fin 2014, lors d'une visite de M. Obama à Pékin, ils ont annoncé un accord inédit sur le climat. Les États-Unis se sont engagés sur une réduction de 26 % à 28 % de ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2025 par rapport à 2005, la Chine sur un pic de ses émissions d'ici 2030.

Le changement climatique est l'un des rares sujets sur lesquels Pékin et Washington affichent leur volonté d'avancer ensemble.

Le président chinois Xi Jinping est attendu en fin de semaine prochaine à la Maison-Blanche pour une visite d'État qui intervient dans un climat difficile, sur fond de tensions liées à l'attitude de Pékin en mer de Chine et aux affaires de piratages informatiques qui empoisonnent les relations entre les deux premières puissances économiques de la planète.