Neil Young donne son appui au Vermont qui veut que les ingrédients génétiquement modifiés soient inscrits sur les étiquettes des aliments.

Au cours d'une conférence de presse en compagnie du gouverneur de l'État, Peter Shumlin, le chanteur a annoncé lundi qu'il avait remis 100 000 $ à un fonds permettant au Vermont de défendre en cour sa loi sur les organismes génétiquement modifiés (OGM).

Selon le procureur général de l'État, Bill Sorrell, les frais juridiques du Vermont pour défendre sa loi pourraient s'élever à 8 millions $.

L'an dernier, le Vermont est devenu le premier État américain à adopter une loi rendant obligatoire l'étiquetage des produits alimentaires contenant des OGM.

La Grocery Manufacturers of America - une association regroupant les entreprises agroalimentaires américaines - ainsi que d'autres groupes de l'industrie ont intenté des recours judiciaires pour empêcher l'entrée en vigueur de la loi, prévue le 1er juillet 2016.

Neil Young effectue une tournée pour promouvoir son dernier album The Monsanto Years, lequel dénonce la multinationale Monsanto. L'entreprise a répliqué que plusieurs de ses employés étaient des fans du chanteur canadien. Elle a déploré que Young se soit laissé persuader par les «mythes» entourant la multinationale.

Kelly Clauss, une porte-parole de Monsanto, a affirmé qu'il y avait beaucoup d'informations erronées au sujet de l'entreprise.

«Malheureusement, plusieurs de ces mythes sont véhiculés par les paroles des chansons de Neil Young», a-t-elle écrit dans un courriel, lundi.