Cette année, la couverture de glace est « supérieure ».

Le quotidien Detroit Free Press rapportait vendredi que 94 % de la surface du lac Supérieur est recouverte de glace. Il s'agit de la première fois en quatre ans que la couverture de glace franchit le seuil des 90 % sur le plus vaste des Grands Lacs.

À la même période l'an dernier, le lac Supérieur n'était qu'à moitié recouvert. En 2017, l'étendue des glaces se limitait à seulement 7 % de sa superficie.

Le lac Érié serait également recouvert à 94 % ; le lac Huron, à près de 85 % ; le lac Michigan, à environ 40 % ; et le lac Ontario, à 23 %.

Les climatologues expliquent qu'une masse d'air glacial a été maintenue au-dessus de la région depuis la fin du mois de janvier. Un temps plus clément devrait toutefois commencer à faire fondre la glace au cours des jours à venir.

Des dizaines de pêcheurs bloqués sur le lac Érié

Par ailleurs, une couche de glace recouvrant le lac Érié s'est enfin brisée, samedi matin, permettant à un grand nombre de pêcheurs qui en étaient prisonniers de se libérer. Toutefois, une cinquantaine de personnes sont demeurées bloquées pendant trois heures avant que les équipes d'urgence puissent les secourir.Environ 100 des 146 pêcheurs pris sur la glace ont pu récupérer leur équipement et revenir sur la côte avant que la glace se brise davantage, a rapporté un journal de Toledo, en Ohio, The Blade.

L'un des pêcheurs prisonniers, Tony Adkins, a raconté que la glace commençait à se fissurer rapidement, laissant place à un large espace entre elle et la rive.

« Dieu merci, les garde-côtes étaient là pour nous, a-t-il lancé. On vit et on apprend, je suppose. »

La Garde côtière américaine et le bureau du shérif du comté d'Ottawa, en Ohio, ont appris samedi vers 8 h 30 qu'un grand nombre de personnes se sont retrouvées coincées sur une couche de glace qui s'était détachée de la couche principale reliée à l'île Catawba.

Des hélicoptères et des hydroglisseurs ont été déployés pour récupérer les pêcheurs échoués, a indiqué Brian McCrum, de la Garde côtière.

En fin de compte, personne n'a été blessé, ont dit les autorités.

James Gibelyou a dit qu'il était trop éloigné du rivage pour tenter sa chance vers le rivage. Lui et d'autres infortunés ont péniblement observé la glace qui se rompait.

« Nous étions à environ un kilomètre et demi, et venu de nulle part, le vent s'est levé et tout a éclaté rapidement, » a-t-il relaté.

En février 2009, un pêcheur a trouvé la mort lorsque plusieurs de ses collègues et lui ont été bloqués sur une couche de glace, sur le lac Érié.