Le responsable des Services météorologiques chinois a lancé une mise en garde dimanche contre les changements climatiques qui menacent notamment les récoltes en augmentant les risques de sécheresse et d'inondations.

«À mesure que le monde se réchauffe, les risques induits par les changements climatiques et leurs conséquences pourraient s'aggraver», a déclaré Zheng Guoguang, dont les propos sont rapportés par l'agence officielle Chine nouvelle.

Premier pays émetteur de gaz à effets de serre, la Chine a promis de les stabiliser après un pic «autour de 2030».

Bien qu'elle soit responsable de 25% des émissions, la deuxième économie mondiale refuse tout objectif de réduction contraignant, estimant que les pays industrialisés, pollueurs historiques, doivent consentir l'essentiel des efforts.

Sans vraiment expliciter ses recommandations, Zheng Guoguang a appelé Pékin à suivre «une voie de développement à faible taux d'émission» tout en jugeant «limitées» les perspectives de l'énergie éolienne et solaire.

Le premier ministre français Manuel Valls a récemment affirmé que «la Chine aura(it) un rôle important à jouer dans la réussite» de la Conférence sur le climat qui se tiendra à Paris en décembre.

De passage à Pékin mi-mars, Martin Schulz, président du Parlement européen (PE), estimait que la prise de conscience de la Chine en matière de climat avait «considérablement progressé».

Les dirigeants de 195 Etats sont attendus à Paris fin 2015 à la conférence mondiale sur le climat (COP21) pour tenter d'aboutir à un accord visant à contenir le réchauffement climatique sous la barre des 2°C par rapport à l'ère préindustrielle.

Les États-Unis, qui représentent 12% des émissions mondiales, ont annoncé leur intention de les réduire de 26 à 28% en 2025 par rapport à leur niveau de 2005.