Le président américain, Barack Obama, a utilisé son veto sur deux mesures qui auraient ralenti les efforts de son administration dans la lutte contre les changements climatiques.

L'une d'elles aurait invalidé les exigences en matière d'émissions de gaz carbonique fixées par l'agence de protection environnementale. La seconde aurait annulé un ensemble de règles nationales visant à réduire la quantité de gaz à effet de serre émis par les centrales électriques.

Dans une lettre informant le Congrès de sa décision, M. Obama affirme que les changements climatiques sont une « profonde menace » qui doit être affrontée.

Certains républicains et candidats aux présidentielles réfutent la science climatique.

Les changements climatiques sont toutefois une priorité pour Barack Obama. Il a récemment félicité les dirigeants qui ont participé à l'élaboration d'une entente internationale sur le climat négociée à Paris, tout récemment, et soutenu que son administration avait joué un rôle de leader dans cet accord.

Le président a utilisé, pour une rare fois, le « pocket veto », une manoeuvre politique qui prend effet lorsqu'un président refuse de signer l'approbation d'un projet de loi avant 10 jours. C'est un veto utilisé lorsqu'une session du Congrès est ajournée pour au moins 10 jours, ce qui est le cas depuis vendredi, alors que les élus américains sont en vacances jusqu'à l'an prochain. Le président Obama s'est d'ailleurs rendu à Hawaï pour les Fêtes avec sa famille.