Le même sort a été réservé à Paul Ruzycki, originaire de Port Colborne, en Ontario, qui a lui aussi été arrêté par la Garde côtière russe la semaine dernière.

Le matelot montréalais âgé de 35 ans et son compatriote ont été appréhendés alors qu'ils se trouvaient à bord d'un navire en mission environnementale dans l'Arctique.

Ils sont actuellement à Mourmansk, dans l'extrême nord-ouest de la Russie, a signalé Diego Creimer, porte-parole de Greenpeace. Deux Canadiens, dont le Montréalais Alexandre Paul, pourraient demeurer en détention préventive pendant deux mois en Russie afin de permettre aux autorités de déterminer s'ils pourraient faire face à des crimes de piratage, a annoncé jeudi Greenpeace.

Le même sort a été réservé à Paul Ruzycki, un homme de 55 ans originaire de Port Colborne, en Ontario, qui a lui aussi été arrêté par la Garde côtière russe la semaine dernière.

Le matelot montréalais âgé de 35 ans et son compatriote ont été appréhendés alors qu'ils se trouvaient à bord d'un navire en mission environnementale dans l'Arctique.

Ils sont actuellement à Mourmansk, dans l'extrême nord-ouest de la Russie, a signalé Diego Creimer, porte-parole de Greenpeace.

Le pétrin dans lequel se trouve Alexandre Paul, qui milite au sein de l'organisation non gouvernementale depuis une quinzaine d'années, n'est évidemment pas sans inquiéter sa mère, Nicole Paul.

«Mettons que ce n'est pas facile à vivre. Ça commence à se corser, là», a-t-elle laissé tomber jeudi en entrevue téléphonique avec La Presse Canadienne.

«Ça va aller jusqu'où, cette histoire-là? On ne sait pas dans quelles conditions (de détention) ils sont. On nous dit qu'ils sont ensemble, ça va, mais ce n'est pas si rassurant que ça. La Russie, c'est une autre réalité», a-t-elle lancé.

Nicole Paul interpelle le gouvernement canadien, qu'elle exhorte à prendre en charge le dossier de son fils et celui de son compatriote Paul Ruzycki.

«Ils étaient là pour défendre l'environnement, et à ce qu'on m'a dit, il n'y a pas eu de violence. Mon mari et moi, nous sommes impuissants dans cette histoire», a-t-elle déploré.

Ils ne sont certainement pas les seuls.

À l'issue de la journée de jeudi, le juge a rendu la même décision pour 20 de leurs collègues, tandis que huit autres militants demeureront en détention préventive pour encore trois jours avant de passer devant le juge, selon M. Creimer, qui cite des informations en provenance du ministère russe des Affaires étrangères.

Le navire Arctic Sunrise, à bord duquel se trouvait une trentaine de membres d'équipage, a été arraisonné la semaine dernière par des officiers armés de la Garde côtière russe.

Les agents russes seraient descendus d'un hélicoptère à l'aide de cordes, puis auraient rassemblé les membres de l'équipage sur le pont, les auraient forcés à se mettre à genoux et auraient pointé des armes à feu en leur direction, a affirmé Patrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Énergie et Arctique chez Greenpeace.

L'abordage est survenu quelques heures après que des hommes-araignées, militants de Greenpeace, eurent mené une action qu'ils ont qualifiée de «pacifique» sur une plateforme pétrolière.

Le groupe environnemental soutient en outre que l'arraisonnement était tout à fait «illégal», puisque le vaisseau se trouvait en eaux internationales au moment où les autorités sont intervenues.

Greenpeace est en mission dans l'Arctique pour surveiller les activités de vaisseaux mandatés par la société pétrolière Rosneft et son partenaire américain ExxonMobil, qui mènent des essais sismiques et des travaux géologiques dans la mer de Kara en préparation pour le forage en mer.

L'organisation estime que les tests sismiques peuvent mettre en danger l'habitat fragile des ours polaires, des baleines et autres animaux sauvages vivant dans cette zone.

Le pétrin dans lequel se trouve Alexandre Paul, qui milite au sein de l'organisation non gouvernementale depuis une quinzaine d'années, n'est évidemment pas sans inquiéter sa mère, Nicole Paul.

«Mettons que ce n'est pas facile à vivre. Ça commence à se corser, là», a-t-elle laissé tomber jeudi en entrevue téléphonique avec La Presse Canadienne.

«Ça va aller jusqu'où, cette histoire-là? On ne sait pas dans quelles conditions (de détention) ils sont. On nous dit qu'ils sont ensemble, ça va, mais ce n'est pas si rassurant que ça. La Russie, c'est une autre réalité», a-t-elle lancé.

Nicole Paul interpelle le gouvernement canadien, qu'elle exhorte à prendre en charge le dossier de son fils et celui de son compatriote Paul Ruzycki.

«Ils étaient là pour défendre l'environnement, et à ce qu'on m'a dit, il n'y a pas eu de violence. Mon mari et moi, nous sommes impuissants dans cette histoire», a-t-elle déploré.

Ils ne sont certainement pas les seuls.

À l'issue de la journée de jeudi, le juge a rendu la même décision pour 10 de leurs collègues, tandis que quatre autres militants demeureront en détention préventive pour encore trois jours avant de passer devant le juge, selon M. Creimer, qui cite des informations en provenance du ministère russe des Affaires étrangères.

Le navire Arctic Sunrise, à bord duquel se trouvait une trentaine de membres d'équipage, a été arraisonné la semaine dernière par des officiers armés de la Garde côtière russe.

Les agents russes seraient descendus d'un hélicoptère à l'aide de cordes, puis auraient rassemblé les membres de l'équipage sur le pont, les auraient forcés à se mettre à genoux et auraient pointé des armes à feu en leur direction, a affirmé Patrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Énergie et Arctique chez Greenpeace.

L'abordage est survenu quelques heures après que des hommes-araignées, militants de Greenpeace, eurent mené une action qu'ils ont qualifiée de «pacifique» sur une plateforme pétrolière.

Le groupe environnemental soutient en outre que l'arraisonnement était tout à fait «illégal», puisque le vaisseau se trouvait en eaux internationales au moment où les autorités sont intervenues.

Greenpeace est en mission dans l'Arctique pour surveiller les activités de vaisseaux mandatés par la société pétrolière Rosneft et son partenaire américain ExxonMobil, qui mènent des essais sismiques et des travaux géologiques dans la mer de Kara en préparation pour le forage en mer.

L'organisation estime que les tests sismiques peuvent mettre en danger l'habitat fragile des ours polaires, des baleines et autres animaux sauvages vivant dans cette zone.